Retour sur la cérémonie du 14 juillet qui s'est déroulée dans notre commune ...
Des gerbes ont été déposées au pied de la stèle qui commémore le 1er parachutage d'armes en Vendée en 1943 ainsi qu'au monument aux morts.
Un vin d'honneur a été servi à l'issue de cette cérémonie.
Ci-dessous le discours énoncé par Robert Rougnon Glasson, 1er adjoint.
Mesdames, Messieurs,
Je vous remercie de votre présence.
Tout d'abord, je vous présente les excuses de M. PRIOUZEAU, qui, exceptionnellement ne pouvait être présent pour cette cérémonie du 14 juillet 2018.
Nous sommes ici, au lieu dit « Bois Roquet » devant cette stèle érigée pour fixer dans les mémoires le souvenir du premier parachutage d'armes et de munitions dans la nuit du 13 au 14 juillet 1943.
Le mouvement de la résistance OCM (Organisation Civile et Militaire) pilote l'opération.
Le Chef de la résistance repère les terrains propices en rase campagne et en communique les coordonnées.
L'opération est déclenchée par un message codé transmis par la BBC « Pourquoi me réveiller ô souffle du printemps ».
Les hommes balisent le terrain avec des lampes électriques et après un échange designaux lumineux entre le sol et les airs, le largage peut commencer.
C'est une vingtaine de containers de 150 à 200 kilos d'armes légères (mitraillettes, fusils et leurs munitions) qui va arriver du ciel pour être aussitôt chargée dans les charrettes à bœufs et des fourgonnettes. Le tout sera dispatché dans des caches prévues (sous des fagots au fond d'une citerne, dans un faux grenier ou dans un champs labouré).
Nous rappelons cet événement aujourd'hui, comme chaque année à La couture, pour rendre hommage à toutes ces femmes et ces hommes qui n'ont pas hésité à mettre leur vie en péril au sein de la résistance Vendéenne, pour assurer un avenir de liberté à leur descendance.
Je vous demande d'associer à cet hommage, les jeunes qui, aujourd’hui, combattent le terrorisme hors de nos frontières pour le même motif, et avec la même abnégation.
Je vous remercie de votre attention et vous invite à rejoindre le monument aux morts.